Trento 2007 - quatre jours intensifs

Daniel Gobert

Jeudi 24 mai 2007

A peine sorti de 6 heures de cours, je reprends dès 15h35 mon vélo pour rentrer chez moi. Dès que je suis arrivé, Helmuth Dekkers est déjà là. Le temps des présentations avec ma dulcinée Nathalie, le temps que ma fille de 4 ans nous dise qu'on parle comme Dora (et donc anglais), le temps d'aller rechercher à la danse l'autre fille de 7 ans appelée Manon, le temps d'un "à lundi", de glisser les bagages dans le coffre et d'arrimer le vélo sur le porte-vélos à l'arrière et nous voilà partis.

Vers 23h, 500km plus loin, le temps pour moi de récupérer mon anglais et de faire encore meilleure connaissance avec mon bien agréable secrétaire néerlandais susceptible de retenir 6 chiffres à la vitesse de l'éclair (876450 ??), nous nous endormons rapidement à l'etap hôtel de Stuttgart.

Vendredi 25 mai 2007

Helmuth apprend qu'il faudra souvent me réveiller deux fois. Peu importe. Nous sommes rapidement au bout de notre petit déjeuner et sur la route vers l'Autriche où le tronçon non autoroutier prend un peu plus de temps que prévu. On passe le Brenner, et bonjour l'Italie : nous voilà ! On tente de trouver un parking près de Bolzano mais finalement alors que le ciel menace, nous nous garons dans une ruelle cul-de-sac au bas de la descente du passo della Mendola. Ainsi, au retour, nous n'aurons plus qu'à nous laisser glisser du col jusqu'à la voiture.

Et le rituel commence : décrochage des vélos, habillage en cyclistes, ne rien oublier dans les poches (chambres à air, pochette, nourriture), sur le vélo (bidon rempli, GPS Garmin), sur la tête (casque), aux pieds (chaussures cyclistes). C'est parti...sous la pluie...avec de suite, une première crevaison d'Helmuth. Ca s'annonce bien. Réparation rapide : ça repart, comme disait Roger Laboureur à propos d'un arbitre. A Valles, on se perd un peu car il n'y a pas d'indication "Passo delle Palade". "Vai, vai" nous crient non amicalement deux routiers. On trouve sur la place une carte qui nous indique la voie à suivre. Et de suite 14% indiqués à la sortie de Nalles. De fait, c'est au-dessus de 10% pendant au moins 3 kilomètres. Joli début, agrémenté de traversées de villages pavées et étroites. C'est dur pour les jambes mais beau pour les yeux, d'autant que la pluie a eu le bon goût de s'arrêter. Allez, Trento, on se sent mieux, on y est et on déguste !

On rejoint alors le versant nord principal où on tourne à gauche sur des pourcentages beaucoup plus raisonnables. La montée totale fait tout de même près de 18 kilomètres. Quelques hectomètres devant Helmuth, j'arrive à proximité du sommet, quand soudain une figure familière débouche dans la descente. Tiens donc, voilà Luc Willem, vieux compagnon de route des voyages les plus fous (Marmott(on)e 1987 (20 ans déjà!), Norvège 1988, Roumanie 2002, Jura suisse 2005, et des milliers de kilomètres en commun dans le namurois). On tourne en rond pendant une minute avant de savoir si on s'arrête à gauche ou à droite de la route et voici Helmuth. Présentation des compagnons de la future chambrée.

Luc nous raconte qu'il a peiné ce matin dans l'ascension aux terribles lignes droites et à grande circulation de Merano 2000 où il eut l'agréable surprise de rencontrer au sommet Etienne Mayeur d'une part, Jacques Franck et Jules Dejace d'autre part. Quel hasard car fréquenter la même région ne nécessite pas nécessairement de fréquenter la même asension le même jour. Il m'apprend que pour suivre notre slogan habituel "One BIG, one beer", le régal local s'appelle "Weisse Bier". On se donne rendez-vous à l'hôtel et Helmuth et moi rejoignons le sommet pour une première série de photos. Descente sur Fondo.

Depuis Fondo, on attaque les douces pentes du passo della Mendola qu'on rejoint 9 kilomètres plus loin. Si le Palade était désert, le Mendola semblé animé et assez touristique, même commercial. Pour terminer ce tour de 72 km avec 1700m de dénivelé, on virevolte dans la descente aux nombreux lacets et en travaux jusqu'à la voiture. On se dit alors qu'à l'évidence, on a fait le versant le plus difficile du Palade et le plus facile du Mendola. Juste équilibre. On retrouve la voiture. Direction Trento.

Dès l'arrivée à l'hôtel, notre mise en route de nos échanges anglophiles se tranforme en déjantage déséquilibré polylinguistique. Italo-franco-néerlando-anglais devient notre lot quotidien. On change de partie de cerveau dès qu'on tourne la tête, le tout mélangé à la découverte de visages sur des noms d'emails (moi qui ne suis pas physionomiste, je ne vous dis pas l'effort !). "Buongiorno", ah non "buona sera", comment je peux dire "bonsoir","ah, Wim, goein avond, hoe gaat het met U?""Tullio, come stai, sono contento ti visere".

"Ah, matematico !" me lance Georges Rossini. Les échanges se font entre de nombreux clics d'appareils photographiques qui fusent de toutes parts. Douche rapide, puis souper à table en compagnie de Jules, Jacques, Wim, Helmuth, Luc, Etienne et sa femme. Vin agréable, souper convenable. Helmuth et Wim sont contents de parler néerlandais, les cinq autres de converser en français. On traduit en anglais les discussions des autres de temps en temps et on échange des mots fraternels en italien avec ceux (ou celle comme Carmen) qui viennent me saluer. L'amitié née d'une passion commune : c'est ça ! On a déjà partagé des moments de vie avant de se rencontrer pour la première fois.

Wim Van Els nous raconte sa conquête impossible mais réalisée à l'aide parfois de la marche à pied du Malga Palazzo. Il nous dit que l'italien Enzo Santa l'a aussi fait. Enzo me dissuadera de l'essayer avec des chaussures cyclistes à cales. Allez, dodo, demain est un autre jour. Ah non, avant, dégustation d'une Weisse Bier.

Samedi 26 mai 2007

C'est le jour J. Le jour du Valico dello Monte Bondone. Le ciel est bleu. En dehors de la vingtaine d'italiens de l'UIC logeant à l'hôtel et des BIG-men, on annonce de nombreux groupes venant d'un peu partout (dont Brescia) pour l'occasion. Le départ se fait à horaire décalé. Jacques est part très tôt, un autre groupe plus lent avec Georges est parti vers 8h. Le groupe de Tullio, auquel on se joint, part à 8h30. Etienne et Jules partent juste après mais Jules aura une crevaison qui le retardera.

Dans l'ascension, le groupe de Carmen m'invite à cueillir un autre col au milieu de l'ascension par un raccourci plus pentu. Plus pentu ? Je prends sans hésiter. Je le payerai un peu après mais tant pis. Dans ce petit groupe du raccourci, deux italiens me demandent qui je suis et j'ai l'agréable surprise de faire connaissance avec les deux premiers inscrits italiens du BIG il y a plus de dix ans : Emanuele Bafico et Flavio Pangani (j'ai failli écrire Pantani, vu la ressemblance capillaire). Génial de rencontrer tout ce beau monde. J'ai l'impression d'être dans mon univers, celui qui peuple mes rêves à propos de ma passion : tant de grands noms évocateurs rencontrés en si peu de temps. Il faudra redescendre après. Normal, puisqu'on monte!

Helmuth et WIm sont avec moi pour toute la fin de l'ascension. 22km tout de même notre petit Bondone du matin. Et comme la journée annonce près de 3000m de dénivelée au total, on se ménage. Luc est loin devant. Lui, c'est vraiment une fameuse cylindrée, on dirait qu'il enclanche une sorte de turbo en puissance avec une très belle allure sur le vélo et c'est parti dès le pied. J'essaye bien parfois de le titiller pour m'amuser mais comme nous le disait Johan Verlaet en Roumanie, c'est rapidement : "alors, déjà fini?". On est dépassé par Etienne peu avant le sommet, on dépasse Piero Rota (le webmaster de l'UIC et notre traducteur BIG pour l'italien) et Jacques juste à l'arrivée alors que Georges et une dizaine de UIC-men, partis plus tôt applaudissent les arrivants. Les cyclogrimpeurs arrivent un par un et ne parviendront pas à se regrouper tous pour une photo commune. En effet, à la pancarte du sommet, un groupe BIG prend les photos d'usage. Un groupe UIC fait de même. On s'appelle et les deux groupes prennent des photos en commun. Mais plus bas, un autre groupe de l'UIC avec les dirigeants sont à côté d'Aldo Moser, frère aîné de Francesco, le deuxième à l'arrivée du Giro 1957 derrière Charly Gaul, et qui nous apprend que l'arrivée était 300m plus bas en altitude , la fin étant alors muletière. D'autres cyclos de l'UIC arrivent toujours.

Alors que j'ai la désagréable surprise de constater qu'on m'a volé mon casque et mes lunettes durant la séance de photos, je croise Olivier Dupeyroux, le troisième homme du BIG avec Helmuth et moi-même pour ce qui est de la gestion principale du challenge. Charmant bonhomme à l'accoutrement cycliste inhabituel. Il nous dit qu'il est dans un camping pas très génial et qu'il essayera de nous rejoindre à Trento le soir à l'hôtel mais il devra remonter plus au nord pour trouver un camping à sa guise et nous n'aurons eu l'occasion tous de ne parler que quelques minutes avec lui en anglais et en français. Echange trop court mais oh combien agréable.

Autre formidable surprise, un cycliste habillé de manière plus traditionnelle, m'appelle. J'ai bien une idée en le voyant mais je n'ose m'engager. Mais si, c'est bien Jose Casas-Aragon, l'espagnol habitant en France (Béziers-Lunel), traducteur espagnol pour le BIG, venu avec sa famille pour voir Venise et profitant de son passage pour nous saluer. Jose, je le vois souvent lors de nos vacances familiales à Portiragne dans le Languedoc-Roussillon. Et j'ai eu bien du plaisir à revoir sa femme et ses enfants qui partagent quelques modestes souvenis bitérois avec ma femme et mes enfants. Belle compagnie. Ils seront là ce soir au dîner à l'hôtel. Chouette ! Prise de connaissance entre Olivier, Helmuth, Jose... Et comme c'est "one BIG, one Beer", on se met à table au café du sommet.

Descente avec vue imprenable sur Trento et environs. Ma che bello ! On prend la voiture pour Nago. Helmuth, Wim, Luc et moi mangeons juste au-dessus du lac de Garde. Pains au thon sont au menu du "j'en mets dans le ventre, car ça va faire mal!". Sinon, on aurait bien pris l'apéritif local appelé "sex on the beach", mais nous sommes trop sérieux pour cela, bien sûr ! "Ready to suffer ?" nous demande Wim.

On rejoint Etienne un peu plus haut. Il a mangé avec madame à Nago et au travers d'un dédale de ruelles pavées dans Nago, on suit la direction Monte Baldo pour attaquer le monstre annoncé (plus de 1500 europoints) du Prati di Nago. De fait, dès les premières rampes, on a compris. On descendra rarement sous les 10%. Pour ma part, je n'ai plus de casque et zut, zut,zut, le soleil tape : j'ai déjà soif alors que mon bidon est déjà presque vide. Luc est parti loin devant mais avec un maximum de 34x25, il devra faire demi-tour pour profiter mieux que nous du "sex on the beach" du lac de Garde". Le pratidinagoton est né ! Vous le reconnaîtrez rapidement, il commande du scotch au tonneau au Brueghel à Andenne et il sait ce qu'est un col (pour le différencier d'un autre gars du même genre). Wim grimpe drôlement bien. C'est une question de mentalité, explique-t-il. Wim dit toujours "je fais" et il fait. Il l'a expliqué à Helmuth, plus hésitant envers certains départs pour des travaux lourds. Et comme moi, j'explique à Helmuth "Never say why, only say how", Helmuth n'a pas vraiment le choix. Mais sans grand entraînement, Helmuth est épatant. Il n'abandonne jamais et reste courtois, affable et efficace. Une vraie personnalité que j'ai encore plus découvert positivement lors de ce séjour. Le BIG a un chouette secrétaire. Etienne, lui, a encore moins d'entraînement. Mais notre numéro 1 au classement général, qui passe ici son 700e BIG (excusez du peu!), a vraiment la classe et fière allure sur son vélo. Discret et performant. A le revoir, je revisionne les images de Norvège. Nostalgie quand tu nous tiens. Grand monsieur du BIG, l'Etienne ! Très grand monsieur.

Le soleil me donne des nausées sur le 30x28. Je m'arrête et j'attends Helmuth qui, généreusement, partage son deuxième bidon avec moi. Heureusement, 1km plus haut nous voyons un panneau "aqua potabile : 100m". Je prends nos bidons et sur les cales dans un sentier d'alpiniste, je remplis ceux-ci à ras bord, non sans avoir avalé sur place trois bidons d'un trait de cette eau froide et ô combien regénératrice. Fraîche et délicieuse : l'eau des montagnes du Trentin. Prati di Nago, après cet arrêt ressourceur, on est à toi !

Nous croisons Etienne et sa femme en voiture dans la descente (et hop, encore un peu d'eau : merci!) ainsi que Wim qui nous anoncent que la fin : c'est le triple mur Monty. Et merde ! Helmuth a des crampes atroces qui le font souffrir. On se tape le premier mur. Arrêt de trente secondes. Le deuxième mur est plus long. Helmuth y reste planté de douleur.

Je me dis qu'il doit rester moins d'un kilomètre et que je vais aller au sommet pour redescendre encourager Helmuth afin de lui dire qu'il ne reste presque plus rien quand des voitures à gauche, un panneau d'interdiction et un sentier muletier m'apprennent que ça y est : le Prati di Nago est dans la poche. Je vois Helmuth arrêté à 200m du sommet et je lui crie que c'est le sommet. Un dernier coup de reins et on peut fêter ça. Mon 295e BIG fut très éprouvant pour moi et très dur pour Helmuth. C'est "mon Malga Palazzo" s'écrie-t-il.

Heureux de notre réussite, nous descendons rejoindre Wim et Luc, à la terrasse d'un café à Nago. Retour tardif à l'hôtel. Le Prati di Nago a pris plus d'une heure de plus que prévu.

Après la douche, les autres BIGeurs s'installent dans les fauteuils de l'hôtel alors que je descends à l'assemblée de l'UIC où un politicien local vante les mérites de l'association. Le temps de m'excuser auprès de Georges pour le retard, Tullio m'invite à la table d'honneur et je fais mon petit discours préparé avec coeur mais dans un italien que j'espère juste compréhensif. En gros, il tourne autour des deux phrases finales "tutti insieme sulle Bonsone salita, tutti insieme per tutta la vita". C'est beau l'amitié cyclogrimpeuse.

Le dîner composé de nombreux plats locaux et de vins du cru, est l'occasion rêvée d'enfin partager un long moment tous en commun, autour d'une grande table. Ce fut le moment le plus harmonieux pour nos associations vivantes. De nombreux contacts se sont établis et soyons certains qu'ils n'en resteront pas là. Dodo, demain est un autre jour. Ah, j'oubliais. Une Weisse Bier.

 

Dimanche 27 mai 2007

Il pleut sur Trento . Il a plu toute la nuit. L'équipe AG2R a logé dans le même hôtel que nous. Visite de leurs vélos. Les gars ont la mine sombre : ils doivent aller se battre sur les Tre Cime di Lavaredo sous la pluie battante. Nous aussi, mais on va faire du "plus mou". On prend la voiture jusqu'au pied du Val Genova où on prend la direction de Bedole. L'ascension n'est à coup sûr pas la plus difficile de la région mais c'est la plus belle pour moi. Au petit matin, alors que le ciel nous laisse tranquille, on arpente de légers pourcentages le long d'une rivière qui devient rapidement torrent. De courts murs très pentus nous font dominer celui-ci avec des vues magnifiques sublimées par de très hautes chutes d'eau qui semblent tomber du ciel. Le Val Genova est lumineux et frais, irrégulier, étroit et sauvage, dans un cadre où tout respire le naturel au carré. Sublime. Luc, puis moi, et enfin Helmuth, atteignons le sommet sans heurts, sommet marqué par un chemin muletier pour le refuge du coin, un cadre boisé, un abri en bois et une pancarte touristique d'ordre général. Nous dégustons au milieu de la descente un repas bien agréable servi par une américaine. Quand je vous disais que c'était international. Même qu'un cyclo UIC m'a regardé avec des grands yeux et m'a dit "donc, si je comprends bien, tu es belge, tu es venu avec un hollandais en Italie et tu roules sur un vélo espagnol (Orbéa)".

Helmuth prend inutilement (on verra pourquoi) la pancarte du Val Genova et on file vers le Passo di Tremalzo. On voudrait voir l'arrivée du Giro aux Tre cIme à la TV. Heureusement, au passo d'Ampola, peu après Storo, au pied du Tremalzo, une auberge-café a sa TV ouverte. On regardera là après être redescendu du Tremalzo. L'ascension de 13km depuis le passo d'Ampola est magnifiquement régulière et chiffrée. Tous les kilomètres de 1 à 13 sont indiqués sur un grand panneau et tous les 100 mètres sont indiqués en chiffres romains sur une borne. Le début est en forêt, les trois derniers kilomètres en alpage. Luc en pleine forme prend de belles photos sous des angles spéciaux au sommet. Il prend Helmuth qui a trouvé une pente régulière à sa mesure. J'arrive après mes deux compagnons de route et de chambrée pour combler mon 297e BIG.

Descente en trio avec quelques velléités amusantes. Arrêt à l'auberge-café et visionnage des Tre Cime. Helmut découvrira qu'hélas lors de ce visionnage, son appareil photo-caméra a été dérobé dans la poche de son imperméable. De retour à l'hôtel, après ce constat, nous retournons (120km) à l'auberge-café mais nous n'avons rien trouvé. La Pizza de ce soir-là est bonne mais a un goût amer pour Helmuth. "Le séjour fut magnifique mais ce vol gâche un peu la fin" nous dit-il. Allez, dodo. Et pas de Weisse Bier.

 

Lundi 28 mai 2007

Il pleut toujours sur Trento . Luc nous dit "au revoir". Il retourne aussi sur la Belgique. Helmuth doit être avant minuit en Hollande. On ne traînera pas. Les 3 BIGs autrichiens prévus au départ, puis réduits au seul "Berwang" par réalisme, ne seront pas d'actualité. En effet, il faut d'abord déclarer le vol à la police de Trento. D'abord la polizia comunale mais après les Carabinieri. Nous fûmes extrêmement surpris par leur gentillesse et leur patience envers notre pauvre parler italien. Enfin, on s'en est bien sorti. Le retour à deux fut l'occasion à nouveau de nombreuses conversations très intéressantes sur le futur du BIG, son organisation actuelle, nos passions, nos familles, nos boulots, le charme désuet des petits villages perdus de Bavière, 876450, just a question, Queen, Jimmy Hendrickx, Carlos Santana, les expressions amusantes dans les langues européennes,...

Je tiens à remercier Helmuth pour son accompagnement très convivial lors de ces 4 jours et tous les membres de l'UIC et du BIG que j'ai rencontrés à cette occasion. Trento restera pour moi comme un des grands moments dans ma vie de président du BIG. Merci à tous ! A très bientôt pour de nouvelles aventures.

ONE BIG, ONE BEER !